Portrait de Monsieur Yamano

Le portrait de Monsieur Seijiro Yamano et le déroulement de son procès

Juillet 1938	Né à Osaka, deuxième ville de Japon
1943	Mort de sa mère (5 ans)
1946	Adopté par la famille Yamano (8 ans)
1958	Abandonne ses études d'architecte et quitte la faculté à Osaka (20 ans)
1964	Fonde une société de construction (26 ans)
1966	Mariage (28 ans). Le couple reçoivent une fille et deux fils.
Mai à juin 1982	Dispute avec un homme de la même profession au sujet d'une transaction importante. Au cours de laquelle M. Yamano, exacerbé par l'injustice et l'offense de son adversaire à son égard, se défend et finit par le tuer. Il nie toute préméditation et affirme qu'il s'agissait d'un accident. Pour éviter des ennuis qui arriveraient à sa famille et aux employés et partenaires de sa société il essaie de cacher l'accident avec la collaboration d'un directeur de la soci&eacte;té dirig%eacute; par le premier homme, en lui offrant de l'argent. Dans une querelle ce dernier, qui a pris peur d'être tué à son tour, trouve la mort à cause d'un coup de bâton de baseball. Accident que M. Yamano affirme comme une légitime défense.
Mai à juin 1982	Arrêté par la police pour deux homicides et deux vols de chèque et d'argent. Conduit devant le tribunal à la sortie d'un interrogatoire fait de préjugés et de tortures. Son casier judiciaire était vierge.
Juillet 1985	Sentence de mort prononcée par la Cour régionale d'Osaka, présidée par le juge Yoshikane Ikeda, qui avait attach´ une importance déséquilibrée aux procès;s-verbaux. (46 ans)
Octobre 1989	Sans clarifier les doutes soulevés, la Cour supérieure d'Osaka, présidée par le juge Kiyoharu Nishimura, rejette l'appel de l'accusé. (50 ans)
Mai 1994	Confesse la foi catholique et a été baptisé Joseph.
Octobre 1996	La Cour Suprême rejette l'appel de l'accusé.
Novembre 1996	La sentence de mort rendu définitive (58 ans)
Décembre 1997	Change de nom de baptême pour s'appeler Joseph Maria Kolbe
Novembre 1999	Publie deux livres aux éditions Seibonokishi-sha, "Prières d'un condamné à mort" et "Cris d'un condamné à mort."
Octobre 2001	Dépose son premier appel demandant la réouverture de son procès à la Cour régionale d'Osaka. Cette dernière, ainsi que la Cour supérieure d'Osaka et la Cour Suprême, ont rejeté son appel en février et mars 2003, sans vrai débat.
Mars 2004	Dépose son deuxième appel demandant la réouverture de son procès à la Cour régionale d'Osaka.
À présent	Prépare la réouverture de son procès pour corriger la sentence erronée. Incarcéré dans un centre de détention d'Osaka, il se voit interdit de communiquer depuis novembre 1996 avec les personnes autres que les membres de sa famille et ses avocats.

Page d'acceuil | Lien au site en japonais | Contacter l'auteur du site